2007-10-23 23:54:46

Bourgogne : prise du château, deuxième épisode

DIJON (AAP) - Le 23 octobre 1455, le château a été repris par les Bourguignons.

Les brigands, ont senti la contre-attaque arriver. En effet, les renforts commençaient à arriver en masse des villes voisines, des comtés alentour et des ordres religieux ayant répondu à l'appel de la duchesse Armoria, notamment l'ordre des Templiers et la confrérie de Livonie. Ils ont alors imaginé un nouveau plan.

Alors que les bourguignons se dirigeaient tous, armes à la main, vers les remparts du château laissés sans défense, une des leurs, Marion du Faouët dite Affixe, est restée cachée au château et, par son charisme, a en partie déjoué les plans des assaillants.

Le nouveau conseil se définit donc comme suit :

Morkail (Comte)
Mahefik
Casanier
Le_lys
Gothyra
Toultoutim
Affixe
Frere_morgennes
Myrti
Eric
Defalex
Morigana

De plus, au petit matin, les bourguignons ont découvert que les brigands de l'Armée Noire, la Confrérie des Malandrins, les Chimères, la Compagnie Finefond et les Lions de Juda, qu'ils croyaient en fuite, s'étaient rendu maîtres de la mairie de Dijon.

Nilas, de l'Armée Noire, tient à l'heure actuelle la mairie.


Hier, avant ce rebondissement, deux des protagonistes avaient accepté une entrevue avec l'AAP : Ombre Noire, chef de l?Armée Noire, et Théognis Montereau, Baron d'Arquian, ancien consultant du conseil de Bourgogne.

AAP - Quel est votre ennemi ?

Ombre Noire - Notre ennemi n'a pas de visage particulier. Il s'agit de tous les fourbes, qui utilisent le bas peuple afin de satisfaire leur avidité de pouvoir.

Certains d'entre nous ont été très impliqués dans la vie du duché de Bourgogne entre autres, y ont occupé diverses fonctions, et ont peu à peu découvert les arcanes du pouvoir...et surtout leur véritable visage...celui du mensonge, de la fourberie et du mépris.

Faire partie des tenants de duchés ou des villages les a certainement amusés pendant un certain temps, mais les a conduit à un désespoir prégnant, notamment au regard des différentes querelles politiques qu'ils ont dû affronter...

Las d'un monde ou les décisions importantes sont toujours soumises à un débat sans fin ; où tout ce qui compte n'est que le pouvoir, le mérite, la vantardise et l'argent, il ont décidé de s'élever contre tout ce qu'ils détestaient le plus...le mensonge, la vanité, la matérialité et le pouvoir...

Dégoûtés de la vie qu'il menaient, ils sont donc partis sur une autre voie ; celle de leurs envies...Une voie qui leur permettrait de s'épanouir tout en se jouant du pouvoir et de ses tenants...

AAP - Oeuvrez-vous pour le peuple de Bourgogne ?

Ombre Noire - Cette question est intéressante ... De prime abord, d'aucun diront que par définition, des brigands n'oeuvrent que pour leur intérêt personnel. Toutefois, ayant fait tomber un château dont les caisses sont vides, pourquoi donc vouloir rester protéger une coquille vide, si ce n'est pour faire partager le peuple bourguignon de nos multiples expériences ?

Certes nous avons pillé Tonnerre et Luxeuil, mais ces prises étaient destinées à monnayer certaines choses ... Mais suite à un différend avec LJS, ces sommes nous ont été confisquées ...

Nous ne sommes pas des pillards, nous sommes plutôt des révolutionnaires qui luttons contre un pouvoir établi, et de vieilles et vilaines mentalités...
En somme, nous souhaitons apporter du changement dans la manière de gérer les Royaumes.

AAP - Comment pensez-vous pallier au manque d'écus pour mener à bien votre mission ?

Ombre Noire - Nous appelons tout simplement les anciens tenants du duché de Bourgogne, qui, ont cru bon de prendre leurs aises avec les caisses de leur peuple, de prendre leurs responsabilités et de restituer les mandats.
Leur rappeler que même si ils ont des craintes quand à nos manières de faire, en adoptant ce genre de comportements, c'est le peuple qu'il punissent.

Pour l'heure, nous ne pouvons qu'assurer l'entretien des mines, ainsi qu'assurer la défense du château... Si la situation persiste, c'est toute l'économie bourguignonne qui risque d'en pâtir.





AAP ? Messire Theognis, est-il vrai que le conseil avait été prévenu ?

Theognis ? Dame Patience, le conseil du duché de Bourgogne a été informé l'avant-veille de l'attaque par nos services de sécurité intérieure, alors que l'après-midi était déjà bien avancé. Nous n'avons nullement été prévenus ! Les pillards ont mené leur action dans le plus grand secret.

AAP - Comment avez-vous réagi ?

Theognis - Il fut immédiatement procédé à la mobilisation de tous les gens disponibles.
Mais la majeure partie de l'armée de Bourgogne se trouvait alors aux alentours de la ville géographiquement la plus éloignée de Dijon, à Nevers. Elle venait à peine de rentrer de campagne dans le Berry.

Je dois dire que l'ampleur de l'attaque a surpris le Conseil. Nous ne savions pas que les brigands nourrissaient une telle haine contre le pouvoir en place à Dijon. Les dijonnais eux-même ont été surpris, puisque peu d'entre eux ont jugé bon de prendre les armes contre les factieux.
Je dois reconnaître à nos ennemis une qualité: une ruse digne de maître Renart ! Ils ont très bien su se dissimuler parmi les honnêtes gens.

Des tentatives de prise de mairie à Autun et Chalon notamment, ont échoué au cours de la même nuit, grâce à la vigilance des forces de la maréchaussée.

Heureusement, l'information précieuse de nos services de sécurité qui permit d'éventer le secret de l'attaque a conduit au déménagement du trésor de Bourgogne hors des coffres du duché. Nous savions que la défense serait faible, aussi nous avons préféré porter nos efforts sur la protection de la richesse des bourguignons.

AAP - Y a-t-il une discussion possible avec le nouveau pouvoir ?

Theognis - Aucune discussion possible avec des pillards. Souvenez-vous qu'ils avaient autrefois, pour certains, ravagé les mairies de Tonnerre et de Luxeuil, notamment en volant 15 000 écus à cette dernière. La plupart sont des bandits de grands chemins connus et traqués dans toute la région. Nous ne pouvons leur faire confiance.

AAP - Leur permettrez-vous de financer la mise en place de ce conseil contre l'assurance qu'ils agiront pour le peuple ? Ou bien préparez-vous un soulèvement pour rendre aux bourguignons le pouvoir sur leurs terres ?

Theognis - Nous n'allons pas donner de l'argent à ceux qui tentent de nous voler. Nous ne croyons pas à leurs promesses pour l'entretien des mines. Pour preuve, ils vendent pierre, fer, et bois sur le marché ducal, ressources qui permettraient pourtant d'entretenir ces fameuses mines.

Ils payent grassement les gardes 30 écus par jour pour garnir les murailles du château, et faire ainsi échec à nos tentatives quotidiennes pour le reprendre. Nous sommes tous volontaires, nous. Mais ce sacrifice ne sera pas vain, car nous reprendrons le château, et nous châtierons les coupables qui ont osé s'attaquer au duché de Bourgogne. Nous punirons ceux qui se font payer 30 écus par jour pour défendre la félonie, la ruse, et le mépris de l'Eglise d'Aristote.

Ceux qui combattent contre ces brigands sont tous nobles de coeur, et c'est ce coeur que nous voulons faire régner à nouveau sur le trône du duché de Bourgogne.


Patience, pour l'AAP